Alors te revoilà… en vie ! Finalement tu pourrais disparaitre définitivement du web… Tu sais, les poètes ça a besoin d’une muse. Ce n’est pas toujours quelqu’un que l’on rencontre dans la vie vraie, c’est juste quelqu’un à qui l’on pense, souvent, et qui inspire des mots :
Notre amour de printemps
A couvert nos raisons
Le grand voilage blanc
De notre malmaison
J’ai couru sur la grève
Poisson ventre du temps
De ce poison la fièvre
J’ai couru le présent
J’ai couru ton ego
D’une eau stagnante et dure
Embourbée de roseaux
Emiettée d’arbres purs
Mon poème dans la manche
Mon lys dans la candeur
J’ai couru tout dimanche
Les cerisiers en fleurs
Couru jusqu’à tes hanches
Tes seins tout de blancheur
Ta bouche dans un silence
Mes mains contre ton cœur
J’ai couru en cadence
Ton corps tout dévoileur
Couru ma vie en transe
Couru tout mon malheur.
Campso
